Depuis l'arrivée d'Eirik Horneland sur le banc de l'ASSE, les observateurs espéraient un véritable électrochoc pour redresser la barre d'une équipe en difficulté. Cependant, une analyse approfondie des statistiques révèle que l'impact du nouvel entraîneur reste mitigé, avec des progrès contrastés et des faiblesses persistantes qui interrogent sur la capacité du club à se maintenir en Ligue 1.
Une légère hausse de la production offensive
L'un des points positifs sous la houlette de Horneland réside dans l'amélioration de l'efficacité offensive, avec une moyenne de 1,17 but marqué par match contre 0,8 sous Olivier Dall'Oglio. Cette progression est encourageante, témoignant d'une meilleure capacité à concrétiser les occasions. Cependant, cette hausse reste insuffisante pour compenser les lacunes défensives chroniques de l'équipe.
Une fragilité défensive toujours préoccupante
En effet, l'un des principaux écueils de l'ASSE cette saison demeure sa solidité défensive défaillante. Bien que Horneland ait légèrement réduit le nombre de buts encaissés par rapport à Dall'Oglio (1,83 contre 2,27 par match), l'équipe continue d'encaisser trop de buts, ce qui impacte directement les résultats.
Des performances en dents de scie
Au-delà des statistiques brutes, l'irrégularité des performances de l'ASSE sous Horneland interroge. Si le bilan à domicile reste correct avec 1,33 point par match, les résultats à l'extérieur demeurent alarmants avec seulement 0,33 point récolté en moyenne. De même, face aux concurrents directs, les Verts peinent à se montrer décisifs avec 1,25 point par match, un chiffre insuffisant pour espérer le maintien.
Un mercato hivernal décevant
Dans ce contexte difficile, le mercato hivernal de l'ASSE laisse perplexe. Avec seulement deux arrivées (Cardona et Bernauer) pour six départs, l'équipe est toujours parmi les effectifs les moins qualitatifs de Ligue 1, selon les observateurs. Un pari risqué de la part du clan Kilmer, qui mise essentiellement sur l'effet Horneland pour redresser la barre. Une stratégie qui pourrait s'avérer insuffisante face à l'ampleur de la tâche.