La trêve internationale est l’occasion de remarquer d’autres attributs concernant les joueurs ayant été sélectionnés. Dans les sélections, chaque joueur joue un rôle différent par rapport à celui occupé en club, puisque l’équipe change totalement. D’autres caractéristiques sont alors remarquées, ou confirmées. Paulo Fonseca a dû prendre des notes, puisqu’un Dogue s’est distingué dans un exercice important.
Le LOSC réalise une saison plus que solide, avec seulement 2 défaites en 18 matchs toutes compétitions confondues. Une donnée intéressante, sachant que les Lillois n’ont inscrit que 20 buts lors de ces 18 rencontres. Exceptées ces défaites, le LOSC a enregistré 8 victoires et 8 matchs nuls. Une invincibilité remarquable mais qui manque quelque peu de victoires, et cela peut s’expliquer par une attaque relativement timide. En effet, sur les deux compétitions dans lesquelles Lille est en lice, les réels attaquants n’ont inscrit que 5 buts (3 de David dont 1 en Conference League, un chacun pour Zhegrova et Cavaleiro). La plupart des autres buts ont été inscrits par les milieux (9 TCC). C’est à se demander comment les Dogues pourraient retrouver plus de mordant offensif, puisque se reposer sur les milieux (même s’ils sont à vocation offensive comme Cabella ou Yazici) suffira difficilement pour toute une saison.
Adam Ounas, un joker important ?
La plupart des buts inscrits par Lille se déroulent dans le jeu, mais seuls deux ont été marqués depuis un coup de pied arrêté. Une arme importante, notamment avec des gabarits comme David ou Yoro, qui sont à l’aise avec leur tête. Hier, à l’occasion d’Algérie – Somalie, un Lillois sélectionné avec les Fennecs a délivré une passe décisive. En effet, Adam Ounas a tiré un corner qu’Islam Slimani a propulsé dans la cage Somalienne. Cela pourrait apporter encore plus de danger et peut-être trouver un autre moyen de marquer des buts pour des Lillois qui ne sont pas encore assez dangereux devant les cages. Surtout qu’en terme d’expected goals, Lille est à sa place, donc ce n’est pas un manque de réalisme mais un manque de situations qui échappe aux Lillois. De quoi faire travailler les avants du Nord, qui ont a préparer un déplacement à Lyon qui s’annonce bouillant dans un Groupama Stadium dopé à l’adrénaline de leur première victoire à Rennes.