Cette nuit, l’influent président du Real Madrid et nouveau directeur de la Super League s’est exprimé sur le plateau d’El Chiriguinto en Espagne au sujet de la nouvelle compétition que douze clubs ont, pour l’instant, décidé de rejoindre.
L’homme d’affaires espagnol, très calme, a ainsi évoqué bien des points en insistant sur le fait que le football devait s’adapter et évoluer comme le reste de la société. Et lorsqu’on lui demande quel est l’intérêt d’une telle compétition, Florentino Pérez assure que le football perd de sa superbe, que moins de jeunes regardent le football et que les droits TV diminuent et qu’il faut ainsi changer les choses. Jugeant que la crise sanitaire due à la pandémie n’a fait qu’empirer et accélérer les choses, il estime que la Super League sauvera le monde du ballon rond.
Ensuite Pérez a énoncé une série de chiffres, déclarant alors que beaucoup de joueurs de la Maison Blanche ont accepté de diminuer leurs salaires, que le club avait du vendre des joueurs à contre coeur mais aussi qu’ils avaient perdu près de 400 millions d’euros en deux saisons, évoquant tout de même la somme de 5 milliards de perte pour l’industrie du football. Pourquoi a t-il exposé ces chiffres ? Tout cela n’était que pour expliquer que la seule manière de renflouer les caisses était de jouer des matchs compétitifs et que le nouveau format de la Ligue des Champions allait juste faire crouler la plupart des clubs encore plus sous les dettes.
Enfin, le patron de la Super League s’est voulu rassurant pour les supporters qui s’inquiétaient des menaces de l’UEFA quant à une possible disqualification de trois des quatre demi-finalistes de la Champions League en insistant sur le fait qu’il était absolument impossible que cela arrive et qu’il en était sûr à 100%.