Le Havre : Une sanction financière risque de tomber !

La direction du Havre a été rappelée à l’ordre par la DNCG, hier. En plus du FC Nantes, l’Olympique de Marseille et le HAC vont également faire l’objet de sanctions économiques.

Illustration : "Le Havre : Une sanction financière risque de tomber ! "
© Site officiel du Havre

La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) est un organisme qui contrôle les comptes des clubs professionnels français. Et cette fois, elle n’a saisi que trois clubs : le FC Nantes, l’OM et enfin Le Havre. Les Canaris avaient déjà été sanctionnés d’un encadrement salarial pour la saison 2024-2025. Les Nantais devront donc fixer un seuil financier concernant les transferts et les salaires, qu’ils ne devront pas dépasser.

Une situation tendue pour le HAC

Même si la DNCG n’a pas encore sévi, la direction du Havre doit trouver des liquidités, à hauteur de 15 millions d’euros, au plus vite pour ne pas être sanctionné. Cette somme pourrait être trouvée dans le transfert de Luka Elsner vers Reims. En effet, le coach slovène devrait officier sous les couleurs Rémoises la saison prochaine, mais les négociations stagnent. Et pour cause, Le Havre demande une indemnisation financière à hauteur de plusieurs millions pour la dernière année de contrat de Luka Elsner. Pour l’instant, les deux camps ne se sont toujours pas mis d’accord, dans un transfert qui pourrait remettre, en partie, le HAC sur les rails économiquement.

Autre facteur important, les droits télévisuels de Ligue 1. Depuis quelques semaines, les inquiétudes quant à la diffusion des matchs de l’élite du football français se multiplient provoquant des troubles au sein des institutions et des clubs.

Selon le journal Paris-Normandie, le président Ciel et Marine, Jean-Michel Roussier n’a pas caché son inquiétude vis-à-vis de la situation. “Bien sûr que je suis inquiet. Comment pourrais-je ne pas l’être quand, au moment où on se parle, nos projections se font sur la base des droits TV ? Et aujourd’hui, la recette de ces droits, c’est zéro. On va tout devoir revoir à la baisse” s'était exprimé le président Havrais.