Pour le match retour de ce quart de finale de la ligue des champions, Naples reçoit l’AC Milan. Défaits 1-0 à l’aller, tout est encore possible pour le Naploli, qui récupère leur attaquant phare Victor Osimhen.
Avec deux équipes presque au complet, à l’exception de Naples privé de Kim Min Jae, remplacé par Juan Jesus, le Napoli doit au moins marquer un but, sans en encaisser pour accéder aux tirs aux buts.
Une mi temps dominée par Naples, qui tourne en faveur des Milanais.
Le match commence fort avec de nombreuses occasions Napolitaines sur coups de pieds arrêtés, l’équipe à domicile impose une très forte intensité et domine Milan en tous points sur les 20 premières minutes. La volonté de trouver Osimhen dans la surface est très présente, Kvaratskhelia et Politano centrant dès que l’occasion se présente.
Cependant, malgré une domination claire, c’est Milan qui va se procurer le premier fait de jeu du match à la 20e minute, avec un penalty obtenu par Leao. Giroud, qui s’élance pour le tirer, bute sur Meret et le score est toujours nul et vierge.
7 minutes plus tard, après un gros travail de Tonali, Giroud fait opposition avec son corps, prend le dessus sur Rrhamani et arrive à pivoter pour lancer une frappe que Meret intercepte.
À la 34e minute, survient un nouveau fait de jeu important : Naples est contraint de réaliser deux changements. Après s’être blessé sur un contact avec Théo Hernandez, Lozano remplace Politano et dans le même temps Mario Rui sort, remplacé par Oliveira. Ce dernier s’est fait mal en tapant dans le ballon, probablement un problème musculaire.
Dans la foulée, à la 35e, Naples se procure une belle occasion qui se conclue par un retour défensif et un tacle de Leao dans la surface. Le contact semble violent mais après vérification par la VAR, le penalty n’est pas donné. Décision contestée au vu des images.
À 3 minutes de la mi-temps, un énorme rush de Rafael Leao survient après une perte de balle du Napoli, il passe 3 joueurs sur une course de 60 mètres et conclu l’action par une passe décisive pour Giroud qui peut finir seul face au but.
Au retour des vestiaires, une physionomie différente
À la mi-temps, Naples doit donc marquer deux fois sans encaisser de buts pour espérer se qualifier en demi-finale, une mission pas simple mais largement faisable pour la meilleure attaque de Ligue des Champions.
Cela commence fort avec une grosse occasion du géorgien dès la 46e minute de jeu, qui arrive à se défaire de deux joueurs dans la surface et enclenche une frappe angle fermé qui aurait pu se montrer fatale.
Naples revient avec les mêmes intentions, toujours dominateurs et en contrôle de la rencontre. S’en suit une période d’une trentaine de minutes de jeu stérile et avec très peu d’occasions. Période marquée par de nombreux changements des deux cotés, dont la sortie du buteur Olivier Giroud remplacé par le belge Origi, et celle de Ndombele par Elmas. Spalletti montre son envie d’aller encore de l’avant, et cela se ressent toujours dans le jeu avec cette volonté de trouver Osimhen sur des centres. Mais une défense milanaise très solide à l’image de Kjaer se dresse fasse au nigérian, qui a du mal à se montrer dangereux.
Il faut attendre la 80e et un penalty sifflé en faveur des locaux pour réveiller un peu cette seconde mi-temps. Tomori, après un bon centre de Di Lorenzo, veut tacler pour bloquer la passe mais le ballon vient taper le bras de l’anglais. Kvaratskhelia s’élance mais, face à lui, Maignan le spécialiste des penaltys, répond à Meret et plonge sur le bon coté pour l'arrêter.
Naples pousse en fin de période, et finit par faire trembler les filets à la 93e, grâce à l’inévitable Victor Osimhen, sur un très bon centre à mi-hauteur de l’entrant Raspadori.
Mais ce but trop tardif ne suffira pas aux hommes de Spalletti et Milan prend la direction des demi-finales de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 16 ans.
Leur adversaire sera connu demain à l’issu du match Inter-Benfica. Après avoir affronté le club Napolitain, on pourrait avoir un derby de Milan pour une place en finale de Ligue des Champions, une belle histoire à écrire pour les hommes de Pioli, qui semblent bien décidés à aller au bout de la compétition.