14e de Ligue 2, l’AS Saint-Étienne se déplace à Guingamp cet après-midi, pour le compte de la 9e journée. Si à la mi-temps les Bretons mènent au score, l’issue aurait été différente pour les Verts, si l’arbitre leur avait accordé un pénalty avant la pause.
Sortis de la crise avec 3 matchs d’invincibilité après un début de saison compliqué (aucun succès après 5 journées), les Stéphanois affrontent cet après-midi Guingamp au Roudourou, face à des Bretons 6e du championnat et concurrent pour la montée dans l’élite. Si à la mi-temps le match tourne à l’avantage des Guingampais (1-0), la domination est stéphanoise (66% de possession, 5 tirs). Et les hommes de Laurent Battles peuvent nourrir des regrets si le score en reste là, puisqu’ils auraient peut-être dû obtenir un pénalty à la 38e minute.
En effet, trouvé par Ibrahima Wadji dans la surface, Jean-Philippe Krasso passe entre deux défenseurs guingampais et s’écroule dans la surface. Mais l’arbitre de la rencontre, Benjamin Lepaysant n’a pas désigné le point de pénalty.
Un contact évitable ?
Si le pénalty semble logique à vitesse réelle, les ralentis montrent une autre évidence. Si l’attaquant ivoirien est effectivement touché, il aurait pu de lui-même éviter le contact, fonçant délibérément sur le défenseur adverse pour chercher la faute. C’est sans doute cette opinion qu’a dû avoir Benjamin Lepaysant pour laisser jouer et ne pas siffler. Cependant, l’action reste très litigieuse, puisque le Guingampais se met bel et bien en travers de Jean-Philippe Krasso, sans jouer le ballon.
Cette action devrait faire beaucoup parler, alors que Guingamp a ouvert le score juste avant la pause (47e), sur une superbe demi-volée de Gaëtan Courtet.