Malgré un match nul et vierge de l’Équipe de France face aux Pays Bas hier soir (0-0), tout n’est pas à jeter, loin de là. C’est au milieu de terrain que les joueurs ont quand même convaincu, et plus particulièrement Ngolo Kanté.
La France a disputé son deuxième match de poules hier soir face aux Pays Bas, adversaire vraisemblablement l’adversaire le plus coriace du groupe. Au terme d’un match pas vraiment emballant, la bande à Deschamps a manqué de tranchant devant le but et a été dans l’obligation de partager les points (0-0). Une prestation qui n’a pas convaincu, surtout dans le secteur défensif, mais un point positif subsiste quand même. Le milieu de terrain aligné hier dans un 4-2-3-1 avec la paire Tchouaméni et Kanté, une combinaison vouée à la réussite. De par leur complémentarité et leur technique balle au pied, le jeu coulisse bien dans l’entrejeu. Tchouaméni plus compacte assure l’assise défensive juste devant les centraux et à la récupération il se projette bien à l’image d’un joueur box to box.
La locomotive Kanté
Ngolo Kanté, lui, assure à peu près tout ce qu’il y a à faire sur un terrain de football. Il assiste le milieu du Réal dans la tâche défensive mais aussi sur les côtés où il déborde souvent. Le joueur d’Al-Ittihad apporte aussi son explosivité dans le secteur offensive où il a trouvé face aux Hollandais des passes pour casser des lignes. Deux matchs joués dans cet Euro, deux rencontres titulaires pour Kanté mais surtout deux fois élu Homme du match. Grand symbole du choix payant du sélectionneur tricolore qui a décidé de rappeler le Champion du Monde 2018 alors qu’il n’avait plus joué en Bleu depuis plus de deux ans. En fin de match, il a aussi récupéré le brassard de capitaine du bras d’Antoine Griezmann sorti quelques instants du terrain. Le numéro 13 français a même déclaré à la presse après le match, “ça fait plaisir, c'est un honneur, c'était pour quelques instants, mais ça représente beaucoup et c'est une fierté.”
Il faudra relever la barre très vite et ce, dès mardi et le match face à une Pologne déjà éliminée. Allemagne ou encore Espagne, le jeu proposé par ces nations est vraiment un cran au-dessus de celui des Français. Mais ne tirons pas de conclusions hâtives, les Français ont encore quelques jours pour monter en puissance