La Fédération Française de Football (FFF) a pris une décision controversée en interdisant à la Jeanne d'Arc de Drancy (JAD), club de National 3, d'accueillir le FC Nantes dans son stade Charles-Sage pour le 32e de finale de la Coupe de France. Cette décision soulève l'indignation du club amateur qui espérait profiter de cette rencontre prestigieuse pour gagner un peu d'argent.
Sécurité insuffisante selon la FFF
La FFF justifie sa décision par le fait que le stade de Drancy ne dispose que de 800 places assises, une capacité jugée insuffisante pour recevoir une équipe de Ligue 1. De plus, les autorités craignent que la Brigade Loire, groupe de supporters nantais récemment sanctionné pour avoir tenté d'envahir le terrain, ne profite de cette rencontre pour créer des incidents. Drancy a jusqu'à ce jeudi pour trouver un autre stade, sans quoi le match sera inversé.
L'entraîneur menace de boycotter
Face à cette situation, Himed Hamma, l'entraîneur de Drancy, a fait part de son mécontentement. "Si on doit se déplacer à Nantes, ce sera sans moi sur le banc", a-t-il déclaré, ajoutant que certains joueurs envisagent de boycotter la rencontre. Le club a exploré plusieurs pistes pour trouver un nouveau stade, comme celui du Red Star ou de Créteil, mais aucune solution n'a encore été trouvée.
Incompréhension face au traitement différencié
La JAD ne comprend pas pourquoi la FFF autorise Angers à jouer à Bobigny alors que les supporters nantais sont considérés comme à risque. Cette décision soulève des interrogations sur le traitement différencié entre clubs professionnels et amateurs, et alimente le sentiment d'injustice chez les petits clubs qui rêvent de jouer ces grands rendez-vous à domicile.