En conflit avec son entraîneur depuis plusieurs semaines, Fabien Centonze a fait son retour dans le groupe nantais. Reste à savoir si celui-ci foulera la pelouse à la reprise.
Le torchon brûlait entre eux depuis le 5 septembre dernier. En cause, l’attitude irrespectueuse du joueur de 27 ans à l’égard de son entraîneur. Celui-ci aurait par ailleurs tenu à l’époque, des propos particulièrement hostiles à l’égard de ce dernier. « J’ai quatre ans de contrat. Toi, dans quatre semaines, tu ne seras peut-être plus là », lui avait-il lancé.
Une attitude belliqueuse absolument pas du goût des dirigeants nantais qui ont alors mis leur joueur à pied. Depuis, celui-ci s’était fait discret, mais il est récemment sorti de son silence pour s’exprimer sur la situation.
Un mea-culpa sur Instagram
Dans un court message posté en story, le défenseur est revenu en quelques lignes sur le litige et a présenté ses excuses à son entraîneur, ainsi qu’aux personnes de l’équipe encadrante de Nantes avec qui les relations seraient aussi compliquées.« À toutes les personnes, staff, joueurs et supporters qui ont pu être touchés par ce début de saison entachée par un tapage médiatique que je regrette, je tiens à préciser que malgré des désaccords avec le coach, je reconnais que mes propos envers lui étaient déplacés. Aujourd’hui, je réintègre le groupe avec une attitude positive et déterminée. Je suis prêt à défendre les couleurs du FC Nantes lorsqu’on fera appel à moi. » A-t-il écrit.
Si les avis sont partagés sur ce repentir estimé tardif, l'accueil d'un éventuel retour de Fabien Centonze comme titulaire semble être plutôt bien reçu par bon nombre de supporters. Néanmoins, beaucoup en ont conscience, il faudra que celui-ci prouve qu’il mérite de retrouver la place qu’était la sienne.« Pour moi, Fabien Centonze reconnaît son erreur au travers de cette publication et je pense qu'il a le droit à une seconde et toute dernière chance de se racheter. À lui maintenant de la saisir et de bien se tenir. Sinon dehors la prochaine fois », écrit ainsi un supporter. Un message limpide qui semble clairement indiquer que si les Canaris sont prêts à pardonner, la confiance aura tout de même un prix. Reste à savoir maintenant si Pierre Aristouy entendra lui aussi les choses de cette oreille.