Les clubs de Ligue 1 font face à une situation financière tendue, avec des revenus de droits TV bien inférieurs aux attentes. Dans ce contexte difficile, le FC Nantes n'échappe pas à la règle et affiche une balance commerciale négative sur les 3 dernières saisons, malgré les efforts de Waldemar Kita pour réinjecter des fonds et miser sur la formation des jeunes comme le révèle Tribune Nantaise.
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Un déficit de 550 000 euros
Sur la période 2022-2025, le FC Nantes a vendu pour environ 49,1 millions d'euros, avec notamment les transferts de Meupiyou pour 5 millions d'euros, Blas pour 15 millions d'euros et Merlin pour 10 millions d'euros. Cependant, dans le même temps, le club a investi 49,65 millions d'euros en recrutement, générant ainsi un déficit de 550 000 euros. Seuls 8 clubs de Ligue 1 affichent une balance négative, dont la plupart disposent de moyens financiers supérieurs à ceux des Canaris.
Des achats décevants
Au-delà du déficit, de nombreux transferts entrants se sont révélés décevants. En 2022/23, malgré un investissement de 7,8 millions d'euros pour Hadjam, Mollet, Sissoko et Centonze, aucun de ces joueurs ne s'est réellement imposé. L'année suivante, Delort, Adson, Diack et Marquinhos ont coûté 12,7 millions d'euros sans apporter de réelle plus-value à l'équipe. Seul Matthis Abline, recruté pour 10 millions d'euros lors du mercato 2024/25, semble justifier son investissement record pour le club.
Une nécessaire remise en question
Face à ces résultats mitigés, le FC Nantes doit revoir sa stratégie de recrutement. Si le club mise sur la formation, il doit également optimiser ses investissements en identifiant les profils les plus prometteurs et en évitant les erreurs coûteuses. Une gestion plus rigoureuse des transferts permettrait d'assainir les finances et de renforcer durablement l'équipe, dans un contexte économique contraint pour l'ensemble du football français.