Les Canaris espéraient se relancer face à l’une des lanternes rouges du championnat. C’est raté et après la défaite, les critiques fusent à l’égard de celle-ci.
Certaines pilules sont dures à avaler, celle prise contre Metz ne passe pas du tout pour de nombreux Nantais. Après le cuisant échec (1-3) survenu face aux Mosellans, plusieurs cadres de la Maison Jaune ont ensuite pris la parole à ce sujet. Et le moins, que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas été tendres envers eux-mêmes.
Le premier, à s’exprimer, c’est bien évidemment l’entraîneur, Pierre Aristouy, qui a regretté la contre-performance de son équipe : « L’analyse est simple, il y a beaucoup trop de manque à tous les niveaux. La première chose, c’est l’investissement et l’intensité défensive. Je n’ai pas de mots pour dire ce que je ressens sur le contenu de notre première mi-temps. » A regretté le tacticien avant d’embrayer : « Chaque match a sa vérité, là encore une fois, on est beaucoup trop friable dans les transitions. Ça ne doit pas nous donner de crainte de jouer et de se porter vers l’avant, mais il faut être beaucoup plus impactant, mieux géré les quatre contre trois ou trois contre deux. […] Par ces duels perdus, des décalages se sont fait sur les phases de transition et nous au contraire, on n’a pas su être impactant offensivement. »
Une frustration partagée par les joueurs
Le tacticien nantais n’est pas le seul à s’être montré agacé par un tel manque de réussite. Après la rencontre, Jean-Charles Castelletto et Marcus Coco n’ont pas manqué d’exprimer leur colère après cette contre-performance :« Le coach nous avait dit que c’était une équipe qui jouait en contre-attaque, qui attend la récupération de balle pour aller jouer derrière nous et aujourd’hui, on a été bête parce qu’on a foncé sur eux. On n’a pas eu trop de maîtrise et au final, on prend trois buts aujourd’hui. » A fustigé le premier.
Un manque d’efficacité, déjà pointé du doigt par le second à l’issue de la première mi-temps : « On ne met pas assez d’intensité. Plus les matches passent et moins on en met. Il va falloir revenir en seconde période avec beaucoup plus d’envie. Il y a beaucoup trop d’espaces dans notre bloc. On les laisse jouer. Au lieu d’avancer, on recule. Les attaquants qui font des appels, on les remet en jeu. Comme ils ne sont pas marqués, ils ont la place pour finir ».
Avec cette défaite, désormais, Nantes occupe maintenant la 9ème place de Ligue 1, juste derrière leurs rivaux Brestois. Pour se relancer, il faudra espérer de meilleures performances face au Havre, le 26 novembre prochain.