Figurant comme l’un des visages du FC Nantes ces dernières années, Antoine Kombouaré a tout connu avec les Canaris. Vainqueur de la coupe de France en 2022, le technicien kanak a également été aux portes de la relégation avec le FCN, notamment la saison passée. Avant la reprise de son équipe, Antoine Kombouaré s’est exprimé à propos de son statut sur les bords de l’Erdre.
Encore la saison passée, il s’en est fallu de peu pour que le FC Nantes évolue en Ligue 2 à partir du mois d’août prochain. Pour autant, les Nantais ont su faire le nécessaire en fin d’exercice 2023-2024 pour s’éviter une issue dramatique. Après le retour d’Antoine Kombouaré pour succéder à Jocelyn Gourvennec, un nouveau chapitre démarre pour les Canaris. Ces derniers seront opposés au Toulouse FC à la Beaujoire lors de la reprise du championnat le 18 août prochain. En cette période de transferts, l’entraîneur du FC Nantes a accordé un entretien à un youtubeur et s’est livré sur l’image qu’il renvoie à Nantes.
Kombouaré déplore son statut de pompier de service
Cette semaine, le coach du FC Nantes accordait un entretien au youtubeur Foot Farid and Co. À cette occasion, Antoine Kombouaré a tenu à clarifier son image et est revenu sur le portrait souvent dressé de lui. Régulièrement qualifié de « meneur d’hommes », l’ancien entraîneur du PSG rétorque : « C’est très réducteur. J’ai commencé à entraîner chez les professionnels en 2003… ça fait plus de 20 ans que je suis au plus haut niveau. Je suis avant tout un technicien. J’aime le jeu offensif. Si je dure dans le temps, c’est qu’il y a de la régularité dans mon travail. J’aime manager les hommes, j’aime les équipes qui ont du caractère, de la personnalité ».
Figurant comme l’un des entraîneurs les plus capés du championnat de France, Antoine Kombouaré apparaît sûr de ses forces et est bien conscient que son travail est reconnu dans le football de haut niveau : « On réduit souvent ma façon de travailler à un pompier de service. Je laisse les gens parler… ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui je continue de travailler et qu’on vient me chercher. Je suis heureux dans ce que je fais ».