Les observateurs du championnat de France commencent à dresser le bilan de cette saison de Ligue 1, et de moins en moins de scénarios voient le FC Metz se maintenir. Le match face à Clermont semblait être la dernière chance des Messins, tandis que Lorient verra s’avancer les Grenats ce mercredi. Offensivement, l’équipe de Frédéric Antonetti devra créer l’exploit hors de ses standards pour aller arracher l’exploit.
Ce duel prévu ce mercredi soir face au FC Lorient sera l’occasion pour le FC Metz de retrouver son entraîneur principal, Frédéric Antonetti. Après avoir été exclu durant 7 rencontres de Ligue 1 après son altercation avec les dirigeants du LOSC, le coach corse va avoir à relever le défi le plus ardu de toute sa carrière, à savoir sauver les Grenats d’une relégation annoncée. Si l’aspect défensif est encore un axe de progression immense pour les Messins, l’attaque est sans doute le pire point faible de cette équipe.
Une statistique difficile à affronter
Depuis le début de l’année 2022, il semble évident que le mercato mené en Lorraine n’a en aucun cas permis à Metz de s’améliorer. Au contraire, les automatismes semblent de moins en moins évidents malgré le temps qui passe entre chaque match. Offensivement, le club ne semble pas loin de la déchéance tandis que depuis janvier, l’intégralité de l’équipe messine n’a pu toucher que 106 ballons dans la surface de ses différents adversaires. À titre de comparaison, Kylian Mbappé a par exemple touché 116 ballons dans la surface, contre 93 pour Wissam Ben Yedder.
Certes, ces hommes sont les références les plus brillantes de la Ligue 1. Néanmoins, le fait qu’un joueur seul parvienne à réaliser une performance offensive équivalente à celle de toute une équipe apparaît comme un immense aveu d’échec pour les hôtes du stade Saint-Symphorien. Dans l’histoire du championnat de France, aucune équipe n’ayant pas changé de coach en cours de saison n’a réussi à se maintenir à ce stade de la compétition avec aussi peu de points. L’exploit apparaît de plus en plus lointain pour Antonetti et les siens.