En difficulté en Ligue 1, Nantes lançait sa campagne européenne ce soir face à l’Olympiakos, pour le compte de la 1ère journée de phase de poules de Ligue Europa. Dans une Beaujoire en feu, les Canaris ont battu les Grecs, toutefois en se faisant peur, notamment au vu de l’égalisation des Grecs plutôt absurde.
Douteux en championnat, les hommes d’Antoine Kombouaré se devaient de se rattraper en Coupe d’Europe, ce soir face à l’Olympiakos. Et les Nantais ont démarré fort. Sur une frappe de Dennis Appiah sur le côté droit de la surface, Tomas Vaclik réalise une superbe parade (2e). Les Grecs réagissent vite par une frappe à l’entrée de la surface, mais Nicolas Pallois veille au grain et repousse le danger (4e). D’entrée très rythmé, le match va ensuite se calmer, notamment par de nombreux déchets des deux côtés, et des blocs bien en place. Bien trouvé aux abords de la surface par Quentin Merlin, Ludovic Blas s’essaye du pied gauche mais voit sa frappe totalement dévissée (14e). À la 20e minute, le FC Nantes domine légèrement, avec 3 tirs à 1 et 57% de possession.
Si les Canaris se distinguent plus, la précision n’est pas au rendez-vous, en témoigne un corner de Quentin Merlin repoussé jusqu’à Ludovic Blas, qui ne se couche pas suffisamment pour cadrer sa demi-volée (27e), qui s’envole dans le ciel de la Beaujoire. Mais le réalisme va arriver. Lancé en profondeur par Ludovic Blas sur le côté gauche de la surface, Mostafa Mohamed ajuste parfaitement Tomas Vaclik et ouvre le score (32e). Pas rassasiés, les Nantais vont continuer à pousser, et attaquent par vague sur le but grec, sans toutefois réussir à faire le break. En face, l’Olympiakos crée du danger : trouvé dans la surface, Pipa feinte une frappe, puis enroule du gauche. Heureusement pour Alban Lafont et les siens, la frappe de l’espagnol échappe au cadre (39e). À la mi-temps, le FC Nantes mène assez logiquement au score (51% de possession, 7 tirs à 2).
Des Canaris renversants
Dès l’entame, les Grecs se montrent plus entreprenants, gardant plus le ballon, et se trouvant plus facilement aux abords de la défense nantaise. Sur un centre de Pierre Kunde, Hwang Ui-jo tente de dévier le ballon mais ce dernier sort en corner. Sur le coup de pied de coin, Alban Lafont loupe sa sortie, alors que le centre atterrit ensuite sur Samuel Moutoussamy, qui dévie involontairement dans le but vide (51e). Si l’action est totalement incompréhensible, l’Olympiakos revient au score et relance entièrement la rencontre. Abattus, les Nantais essayent tout de même de réagir, notamment par l’intermédiaire de Blas, qui croise trop son tir à l’entrée de la surface (55e).
Malgré des Grecs plus en forme, les Canaris trouvent des failles en contre. Accroché sur le côté gauche devant la surface, Ignatius Ganago obtient un coup-franc intéressant. Tiré par Merlin en retrait pour son capitaine, Ludovic Blas est encore une fois trop imprécis, et voit sa tentative échouer loin du but de Vaclik (57e). Les hommes de Kombouaré poussent, et le cadre s’approche de nouveau. Quentin Merlin, très actif depuis le début de la rencontre, frappe un corner qui arrive sur la tête d’Andrei Girotto. Malheureusement pour le brésilien, le ballon passe juste au-dessus du but grec (59e). En face, l’Olympiakos se montre toutefois dangereux, et Alban Lafont doit s’employer avec ses jambes sur une frappe venue du côté droit de sa surface (64e).
Il faut attendre la 69e minute pour voir Antoine Kombouaré effectuer ses premiers changements : Moses Simon remplace Ignatius Ganago, et Moussa Sissoko remplace le malheureux Samuel Moutoussamy. Encore trouvé par Merlin sur corner Girotto voit cette fois-ci sa tentative passer juste à côté du cadre (72e). Les Canaris poussent énormément, sur une percée de Ludovic Blas, Moussa Sissoko place une tête imparable, que Tomas Vaclik claque miraculeusement en corner. À la 75e la domination nantaise est sans appel : 50% de possession, mais 11 tirs à 4, pour seulement 3 cadrés. De plus en plus pressants, les Canaris occupent la moitié de terrain grecque, alors que l’Olympiakos peine à ressortir. Et la 81e, La Beaujoire va chavirer. Sur une superbe louche de Ludovic Blas, Mostafa Mohamed élimine Tomas Vaclik, et essaye de conclure du droit. Malheureusement, le ballon est repoussé sur la ligne, mais Evann Guessand rôde et envoie une frappe lourde dans la lucarne. Cependant, la joie sera de courte durée, puisqu’après visionnage de la VAR, le but sera refusé sur un hors-jeu de Mostafa Mohamed au début de l’action.
Si les Nantais ne se découragent pas et continuent d’accentuer leur domination, ils ne trouvent pas la faille. Très remuant, Blas s’infiltre sur le côté droit de la surface, et manque de peu de tromper Vaclik, après que sa frappe soit légèrement déviée par la défense grecque (90e). Et enfin, à la 93e, Evann Guessand va enfin délivrer les siens. Sur un superbe centre de Ludovic Blas, le jeune attaquant de 21 place une tête imparable, qui vient finir dans le petit filet d’un Tomas Vaclik impuissant. Sur le gong, les Canaris s’imposent et offrent une soirée de rêve à leur public.
Retrouvant l’Europe de la meilleure des façons, le FC Nantes rejoint Fribourg en tête du groupe G. Les hommes d’Antoine Kombouaré devront confirmer jeudi prochain , dans un très long déplacement à Qarabag (18h45).