La France hérite de la Belgique lors des huitièmes de finale de l’EURO 2024, en Allemagne. Peu brillantes lors du premier tour, les deux nations se ressemblent et nous promettent un match très équilibré. Néanmoins, la solidité défensive des Bleus, marque de fabrique de Didier Deschamps, pourrait faire tourner la rencontre en faveur de la France.
L’EURO 2024 va changer de visage ce week-end avec le début des matchs à élimination directe. Toutes les nations ont joué leurs trois matchs de poule, et 16 équipes (sur 24) peuvent encore rêver de décrocher le titre le 14 juillet prochain. Si la dernière journée de phases de groupe a été assez ennuyante car beaucoup d’équipes n’avaient besoin que d’un match nul pour poursuivre la compétition, le tournoi devrait retrouver de la saveur avec les matchs couperets où la donne est simple : le gagnant passe au tour suivant et le perdant est éliminé. Et parmi ces matchs, le programme offre un choc dès les huitièmes de finale entre la France et la Belgique, à suivre à 18h lundi. Cette rencontre entre deux nations favorites à la victoire finale est aussi un affrontement entre deux équipes qui ont déçues sur ce début de compétition. En effet, les Français et les Belges n’ont gagné qu’un seul de leur trois matchs de poule, ce qui leur vaut seulement la deuxième place de leur groupe respectif.
Avantage à la France grâce à … sa défense ?
Un autre point commun se signale entre ces deux équipes. Les Bleus ont marqué deux buts depuis le début de la compétition, pour un but encaissé, tout comme leurs voisins du Nord-Est. Pourtant, la sensation de solidité défensive dont ont fait preuve les hommes de Didier Deschamps sur le premier tour ne correspond pas tout à fait à celle laissée par les hommes de Domenico Tedesco. Si on regarde les chiffres, les Belges ont subit 37 tirs en trois matchs (dont 12 cadrés) tandis que les Français ont essuyé 25 tentatives adverses (9 tirs cadrés). En comparaison, les tricolores ont été plus solides puisque 36% des frappes subies étaient cadrées donc potentiellement dangereuses, tandis que pour les Diables Rouges seul 32% des tirs adverses prenaient le chemin du cadre. De plus, grâce aux statistiques des xG, qui permettent de rendre compte du nombre de buts attendus en fonction des occasions durant la partie, les Bleus ont laissé moins de chances de but (2,18 xG pour les opposants de la France, dont 0,80 xG juste pour le pénalty de Lewandowski) que leurs futurs adversaires (2,30 xG) sur les trois premiers matchs.
Si les deux équipes nous ont laissé sur notre faim offensivement, les Bleus ont tout de même réussi à se créer plus d’occasions que les Diables Rouges en ce début d’Euro : 5,83 xG contre 4,79 xG. A l’inverse, ce constat peut aussi dire que les coéquipiers de Lukaku sont plus cliniques devant le but adverse. Et dans un monde sans la Var, le joueur de la Roma aurait inscrit trois buts et serait meilleur buteur de la compétition.
Qui l’emportera dans ce duel au sommet ? Qui nous rappelle une demi-finale de Coupe du Monde 2018 qui avait vu la France s’imposer, face à une équipe de Belgique dominatrice mais impuissante face à la défense tricolore. La réponse : lundi 1 juillet à partir de 18h.