La contestation ne s’est pas fait attendre après des paroles racistes chantés par Enzo Fernandez et certains de ses coéquipiers argentins. Les instances comme la FFF ou la FIFA ont pris le sujet très au sérieux, de même pour certains joueurs français.
C’est un véritable tollé pour l’équipe Argentine de Football. Hier, lors d’un Live Instagram du milieu de terrain de Chelsea montrait la célébration de sa sélection après la victoire finale en Copa America. Seulement, un chant raciste sur l’Equipe de France a été entonné en fin de Live. Une vidéo rapidement coupée par Fernandez.
Plusieurs enquêtes lancées à l’encontre de l’Argentin et de son groupe
De son côté, Enzo Fernandez s’est excusé sur les réseaux sociaux, voyant la “tempête médiatique” dont il faisait l’objet. « Je tiens à m’excuser sincèrement pour une vidéo publiée sur ma chaîne Instagram lors des célébrations de l’équipe nationale. La chanson contient un langage très offensant et il n’y a absolument aucune excuse pour ces mots. Je m’oppose à la discrimination sous toutes ses formes et je m’excuse d’avoir été emporté par l’euphorie de nos célébrations de la Copa America. Cette vidéo, ce moment, ces mots ne reflètent pas mes convictions ni mon caractère. Je suis sincèrement désolé ».
Des excuses qui ne vont certainement pas apaiser la situation. La FFF a d’ores et déjà déposé plainte contre la sélection argentine. A son tour, la plus haute instance de football, la FIFA, a également annoncé qu’elle ouvrait une enquête sur les propos qui ont été tenus.
Du mouvement à Chelsea
Le retour au club d’Enzo Fernandez risque d’être mouvementé pour lui. En effet, le club londonien a annoncé qu’il allait lui aussi ouvrir une enquête interne sur leur joueur de 23 ans. De plus, plusieurs de ses coéquipiers français des Blues ont manifesté leur indignation en “unfollowant” l’Argentin sur les réseaux sociaux et en publiant des posts anti-racisme. Au total, ils sont 6 français de Chelsea (Axel Disasi, Benoit Badiashile, Wesley Fofana, Malo Gusto, Lesley Ugochukwu et Christopher Nkunku) à avoir montré leur colère face aux propos tenus par les coéquipiers de Fernandez.