Quelques jours après la décision du Conseil d’administration de la LFP d’opter pour une alliance DAZN/beIN Sports, de nouveaux désaccords semblent bousculer une affaire qui est encore loin d’être terminée.
C’est officiel depuis déjà plusieurs jours. Les matchs de Ligue 1 des 5 prochaines années seront diffusés sur DAZN (8 matchs sur 9) et sur beIN Sports (1 match sur 9). Dans un deal à hauteur de 500 millions d’euros, les deux chaînes ont donc signé un contrat avec la LFP qui est bien loin de satisfaire tout le monde. Premièrement, la somme est jugée trop faible par la Ligue et les clubs. Deuxièmement, le prix des abonnements (respectivement 34€ et 15€) scandalise les fans de football français. Aujourd’hui, ce sont 2 autres problèmes qui viennent entacher le deal. Des désagréments dont se seraient bien passé la LFP.
Un arrangement nécessaire
Une association de 2 chaînes différentes dans la diffusion implique des négociations concernant qui va diffuser quoi. C’est ainsi que la chaîne anglaise et la chaîne qatari semblent ne pas arriver à se décider. BeIN Sports a d’ores et déjà réussi à s’approprier la meilleure affiche de la journée, 1 semaine sur 2, ainsi que du 2ème choix lors de l’autre semaine (hors sélection des 10 meilleures affiches de la saison). Cependant, selon L’Equipe, BeIn ne veut pas s’en contenter et a déjà entamé des discussions avec DAZN pour pouvoir piocher dans ces mêmes 10 meilleures rencontres, lors du 2ème choix. Selon RMC, la chaîne anglaise ne l’entend pas de cette oreille et refuse de céder ces matchs qui comprennent notamment les chocs OM-PSG et OL-ASSE.
CVC/LFP, une situation houleuse
En plus de la complication des discussions entre DAZN et beIN Sports, la distribution des droits TV crée de nouvelles tensions entre le fond d’investissement CVC et la LFP. Selon les informations de nos confrères de L’Equipe, le président de la Ligue, Vincent Labrune, et 2 représentants français du CVC se sont entretenus hier. Jean-Christophe Germani, l’un des deux représentants s’est d'ailleurs montré très agacé lors de cette réunion. La CVC accuse la LFP de ne pas avoir respecté un accord mentionnant qu’ils devaient être présents lors des discussions, ce qui n’a pas été lors du Conseil d’administration, il y a 2 jours. Un accord qui semble être prouvé par un mail échangé entre les deux parties.