Réunis en collège, les clubs de Ligue 1 n'ont pas encore tranché entre l'offre de DAZN pour les droits du championnat (huit matches sur neuf pour 375 M€ par an), avec de nouvelles garanties financières, et la chaîne 100 % L1 proposée par la LFP.
Un conseil d'administration de la LFP se prononcera dimanche soir. À un mois de la reprise de la saison, le feuilleton interminable des droits TV de la Ligue 1 se prolonge. Réunis en collège ce vendredi, les clubs n'ont pas encore pris de décision entre l'offre de DAZN et celle de la chaîne 100 % L1 de la LFP.
La proposition de DAZN est la seule qui apporte des fonds immédiats aux clubs et elle s'est améliorée ces derniers jours. Jusqu'à présent, les garanties offertes par DAZN provenaient de DAZN Europe et non de garanties bancaires, ce qui n'était pas très rassurant après l'épisode Mediapro. Mediapro, le diffuseur sino-espagnol, avait proposé des montants extraordinaires avant de stopper les versements dès la deuxième échéance en automne 2020.
Les présidents de la Ligue réticent.
DAZN a rencontré les équipes de la Ligue jeudi pour renforcer la protection financière de son offre. La plateforme a finalement fourni une garantie de sa maison mère, Access Industries (Warner Music, Deezer...), un groupe fondé par l'industriel américano-britannique d'origine ukrainienne Leonard Blavatnik, qui a fait fortune dans l'aluminium et le pétrole après la chute de l'Union soviétique.
Pour l'instant, les présidents sont partagés entre l'option DAZN et celle de la chaîne sans minimums garantis, qui bénéficie d'une association avec la plateforme Warner Bros Discovery. Le conseil d'administration de la LFP mettra fin au suspense dimanche soir en prenant une décision définitive.