CDM 2022 : Un coup dur pour l'avenir de la Belgique ?

Demi-finaliste de la Coupe du Monde en 2018, la Belgique rejoint Doha avec un esprit revanchard. Doté d’un effectif talentueux sur le papier, les Diables Rouges rêvent d'un sacre au Qatar. Pourtant, des jeunes pépites hésitent à défendre ses couleurs au Mondial. Deux pays s'arrachent un joueur sous fond de binationalité …

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© Site Twitter officiel Burnley FC


La Belgique veut oublier les démons du passé. Après la terrible désillusion au Mondial face à la France et une défaite 1-0 sur une tête d’Umtiti, la Belgique paraît prête et mieux armée pour retourner au combat. Au Qatar, les Belges devront assumer un statut de favori, au même titre que la France, tenante du titre, du Brésil et ses 4 étoiles ou encore de l’Angleterre outsider numéro 1. Les coéquipiers du capitaine Eden Hazard devront se défaire tout à tour du Canada, de la Croatie et du Maroc, avant de rêver d'aller plus loin. Un pays peuplé de talents binationaux : Anass Zaroury fait partie de la classe de joueurs dont le cœur balance entre deux patries.

Zaroury : Le choix du coeur pour écrire son nom sur l’Atlas

Ce dilemme, l’attaquant de Burnley, en Championship (2ème division Anglaise) aurait pu ne pas le connaître. Pas convoqué dans la liste, le buteur formé à Lomel attendait son tour. Né à Malines en Belgique mais d’origine marocaine, l’avant-centre de 22 ans devait garder la tête froide, pour ne pas céder trop vite aux sirènes de sa nation de naissance. En effet, Roberto Martinez et les siens ont approché à maintes reprises le joueur, qui a gravi les échelons avec les jeunes Belges (ndr : U16 à Espoirs) Le destin en a décidé autrement : le milieu marseillais Amine Harit s’est gravement blessé dimanche face à l’AS Monaco. Résultat : Zaroury a fait le grand saut entre Belgique et Maroc, sans l'ombre d'un doute. Ironie de l'histoire, Zaroury défiera sa nation de naissance le dimanche 27 Novembre. L'heure des retrouvailles, le bon moment pour briller.

Inflexible face aux approches répétées de la première nation FIFA, Zaroury a préféré toucher du doigt la plus prestigieuse des compétitions avec le club de ses ancêtres, que de croire à une promesse, peut-être jamais exaucée.