CdM 2022 : la Croatie fait plus que résister

C'est un Tite au regard noir qui a rejoint les vestiaires, après 45 minutes de résistance balkane.

Illustration : "CdM 2022 : la Croatie fait plus que résister"
© Page Twitter Officielle - Equipe de Croatie

Dès le début, les Brésiliens défendent haut, pressant les outsiders que sont les Croates. On pourrait croire que les Brésiliens chercheraient tout de suite Neymar, mais en moins de trois minutes, deux longs ballons sont envoyés vers Vinicius Jr. Des ballons bien exploités par l’ailier qui envoie le premier tir cadré de ces quarts-de-finale.

Ces deux actions provoquent la première réaction croate mais Militao veille sur son flanc droit et annihile l’offensive. De manière subtile, les deux protagonistes se montrent très physiques dans leur lutte. Mais l’arbitre Michael Oliver, auteur de treize cartons jaunes en à peine deux matchs, veille au grain.

Dès le début, les Brésiliens semblent tout de même plus dangereux. Vinicius, virevoltant, est fidèle à lui-même. Du côté croate, on s’assure du bon état du marquage individuel. Brozovic marque Neymar à la culotte. Première alerte pour les Brésiliens avant le quart d’heure : Pasalic centre sur Perisic mais ce dernier manque sa frappe.

3 balles perdues en 15 minutes

Les Croates profitent des balles perdues pour se créer quelque chose : en quinze petites minutes, le Brésil perd déjà trois ballons. Mais à la vingtième, Vinicius (en s’aidant d’un une-deux avec Richarlison) puis Neymar font travailler le gardien Livakovic.

Dangereux, Vincius met aussi en danger son équipe. Tite lui remonte les bretelles, en espérant un meilleur repli défensif.

Le coup-franc de Neymar, à la quarantième minute, légèrement dévié, aurait pu ouvrir le score mais Livakovic est bien trop vigilant. Rien ne semble faire dérailler le bloc croate. Une stat marquante : s'il ne faut que 18 secondes au Brésil pour récupérer la balle, il ne faut aussi que 23 secondes aux Croates pour reprendre possession du ballon. Preuve que les Croates font plus que résister et être spectateurs. Et tout semble faire comprendre que les Croates seraient prêts à tenir la route jusqu’aux prolongations. Comme en 2018. Comme face au Japon.