CdM 2022 : Énorme coup dur pour le Maroc !

Auteurs d’un match solide face à la Croatie vice-championne du Monde, les Marocains ne parviennent pas à se montrer dangereux face au but pour autant. Les partenaires d’Hakim Ziyech ont encore du travail à abattre pour espérer se qualifier pour le prochain tour, mais ne pourront plus compter sur un homme fort de leur effectif à première vue.

Illustration : "CdM 2022 : Énorme coup dur pour le Maroc ! "
© Twitter officiel EnMaroc

Après une heure de jeu, les Croates étaient bel et bien les plus dangereux dans cette rencontre déjà ô combien importante pour déterminer le classement de ce groupe. Avant le match entre la Belgique et le Canada, les joueurs du Maroc ont affiché un visage tout à fait intéressant dans le jeu, malgré un manque clair de frappes dans les derniers mètres de la Croatie. Encore sujets à de nombreux progrès à effectuer, les Lions de l’Atlas devront espérer une remise en forme rapide de l’un de leurs titulaires.

Mazraoui inquiète

En première période, le jeu marocain a clairement penché du côté droit. Achraf Hakimi s’est montré le plus à l’aise dans le jeu, réussissant notamment plusieurs belles interventions face à un Luka Modric virevoltant auteur de 96% de passes réussies. En seconde période, la variété a été plus évidente dans le jeu, voyant le ballon arriver davantage du côté gauche afin de se procurer plus d’occasions franches malgré une solidité évidente de la part de la Croatie. Auteur d’une tête plongée, Noussair Mazraoui a failli inquiéter le portier croate en début de seconde période, mais a vu sa tentative repoussée sans difficulté dans un angle fermé.

Malheureusement pour lui, Mazraoui n’est pas parvenu à se relever après cette action, visiblement touché à la hanche au moment de retomber au sol. Trop engagé sur cette action, le latéral gauche marocain rejoint son partenaire en club Lucas Hernandez parmi la liste des joueurs du Bayern Munich blessés en marge de cette Coupe du Monde. Remplacé par Yahya Attiatallah, le numéro 3 des Lions de l’Atlas attend désormais des examens complémentaires.