Bordeaux : Vers un retournement de situation ?

Le président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a déclaré, lors de “l’After Foot” sur RMC, que Fortress et King Street, les créanciers du club au scapulaire, avaient accepté de réduire la dette du club de 53 à 13,5 millions d’euros. Une manière d’aider le club bordelais à se maintenir en Ligue 2.

Illustration : "Bordeaux : Vers un retournement de situation ?"
© Compte twitter officiel de France Bleu Gironde

Vers un maintien dans le monde professionnel ?

La semaine dernière marquait un tournant dans l’histoire des Girondins de Bordeaux avec la confirmation de la relégation en National, par la Fédération Française de Football. Cependant, ce mardi soir, dans “l’After Foot” sur RMC, Gérard Lopez a annoncé que la dette de son club passait de 53 à 13,5 millions d’euros grâce à l’accord trouvé avec les fonds d’investissement King Street et Fortress, ce qui représente une réduction de 75% de la dette du club girondins. Cette réduction de la dette pourrait changer la donne à propos de l’avenir des Girondins de Bordeaux. Lors de cette émission, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois a précisé que les 24 millions d’euros mis sous séquestre, de sa poche, serait à disposition du club : “J’ai fait bloquer 24 millions au lieu des 10 qui étaient prévus au départ. Ils ne sont pas mis sous séquestre à ma main, mais mis sous séquestre à la main du club. Le club reste en Ligue 2. L’argent lui revient. Je ne l’ai pas fait avant car les prêteurs avaient refusé. Il fallait trouver un accord avec eux.”

Une décision finale rapide ?

Le club basé en Gironde devra toutefois passer le 19 juillet devant le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), lors d’une audience de conciliation, afin d’en savoir plus sur l’avenir qui lui sera réservé. Si l’avis du CNOSF est favorable, une dernière audience aura lieu le 20 juillet, cette fois-ci devant le Comité exécutif de la FFF, qui validera ou non la présence de Bordeaux en Ligue 2. En cas de refus le club historique sera sans doute contraint de déposer le bilan.