L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Hwang Ui-jo, se trouve aujourd’hui au centre d’une affaire judiciaire grave en Corée du Sud. Le parquet de Séoul a requis une peine de quatre ans de prison contre l'international sud-coréen, accusé d'avoir filmé sans consentement ses relations sexuelles avec deux partenaires. Cette affaire met en lumière des infractions liées à la loi coréenne sur la répression des crimes sexuels.
Hwang Ui-jo risque 4 ans de prison
Hwang Ui-jo, âgé de 32 ans et actuellement joueur d’Antalyaspor en Turquie, est accusé d’avoir enregistré quatre vidéos intimes entre juin et septembre 2022 rapportent nos confrères de L'Equipe. Ces enregistrements auraient été réalisés à l'insu de ses partenaires. Ce contenu illicite a par la suite été partagé sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, par la belle-sœur du joueur, Lee, en juin de l’année dernière. Ce partage non autorisé a provoqué un tollé et conduit à une enquête approfondie.
L'enquête a révélé que ces vidéos avaient été filmées sans le consentement des personnes impliquées, ce qui constitue une infraction grave à la législation coréenne. Lors du procès, l’avocat de Hwang a confirmé que son client avait reconnu l'ensemble des faits reprochés. Cependant, cette admission intervient après une phase initiale de dénégation de la part du joueur, ce qui jette le doute sur ses réels remords. Le parquet a également noté que l’une des victimes a refusé toute négociation à l’amiable, exigeant une peine sévère.
En parallèle, Hwang avait porté plainte contre Lee pour la diffusion des vidéos, mais celle-ci a déjà été condamnée à trois ans de prison en septembre par la Cour suprême. Malgré cette condamnation, l’attention reste désormais centrée sur la sentence qui sera prononcée à l’encontre de Hwang. Le jugement final pourrait influencer non seulement sa carrière, mais aussi l’image du football sud-coréen sur la scène internationale.