Les jours sont comptés en Gironde où les Girondins de Bordeaux sont contraints d’être relégués en National 1 si d’aventure des fonds ne sont pas trouvés rapidement. Pour remonter la pente, le rachat du club n’a jamais été aussi proche. Un ancien bordelais s’est d’ailleurs exprimé à ce propos.
Les Girondins de Bordeaux traversent peut-être l’une des pires périodes de leur histoire. Aux portes de la relégation en National 1, le club de Gérard Lopez a fait appel de la décision de la DNCG de rétrograder le club. Un appel effectué dans l’objectif de gagner du temps pour trouver un accord sur la vente du club avec Fenway Sports Group. Un dossier qui traîne mais qui tient en haleine la DNCG qui réévaluera la situation de l’institution girondine dans moins de deux semaines. Dernièrement, The Athletic rapporte plus de précisions sur le potentiel rachat du club. Le groupe américain qui détient notamment les Reds de Liverpool n’entend pas faire des Girondins de Bordeaux un club satellite. En outre, ce sont 80 millions d’euros que Fenway Sports Group devra sortir de sa poche pour s’offrir les Girondins de Bordeaux et combler le déficit financier. Un ancien de la maison bordelaise s’est récemment exprimé au sujet du rachat du club.
Trémoulinas irrité par la situation des Girondins
Formé aux Girondins de Bordeaux, Benoît Trémoulinas est naturellement affecté par l’épisode tragique que traversent les Marine et Blanc. L’ancien latéral gauche bordelais était interrogé par France 3 Régions ce mercredi concernant la situation actuelle de son club de cœur. Benoît Trémoulinas a expliqué : « Le club a besoin d’être racheté par un groupe sérieux. Le club mérite simplement d'être en Ligue 1. Je pense aux joueurs et aux salariées, cela ne doit pas être évident d'être malmené. Je ne suis pas forcément surpris, parce que ça fait des années que ces questions sont dans nos discussions avec des amis et les collègues. On se demande jusqu'où ça va aller, le club sombre dans les abysses. C'est un groupe sérieux, ce serait une bonne nouvelle. Après, est-ce que Bordeaux va devenir une succursale de Liverpool ? Dans tous les cas, on ne va pas faire la fine bouche. Le club a besoin de vivre. »
Quoi qu’il en soit, le temps presse pour Gérard Lopez qui, dos au mur, doit impérativement trouver un terrain d’entente avec Fenway Sports Group pour s’éviter une bien malheureuse relégation en troisième division française…