La situation financière du club de Bordeaux reste tendue malgré les efforts déployés. Fin décembre, la trésorerie s'élevait à 1 million d'euros sans retard auprès des fournisseurs, conformément aux engagements pris en octobre devant le tribunal. Cependant, les projections pour fin janvier indiquent un solde de seulement 1,1 million d'euros, laissant entrevoir des difficultés à venir pour boucler le budget de la saison en cours.

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Le manque à gagner de Gérard Lopez
Au cœur de ces tensions financières se trouve le déficit de 600 000 euros que le propriétaire Gérard Lopez devra combler. Initialement, celui-ci s'était engagé à apporter 1 million d'euros, mais à date, Lopez n'aurait finalement versé que 800 000 euros. Cette situation contraint désormais le club à exiger un versement complémentaire de 600 000 euros en juin prochain pour équilibrer les comptes et honorer ses obligations.
Une bouffée d'oxygène grâce au transfert de Davitashvili
Heureusement, le club a pu compter sur une rentrée d'argent de 830 000 euros provenant du transfert de l'attaquant géorgien Zuriko Davitashvili à l'AS Saint-Étienne, encaissée le 9 janvier. Cette somme constitue un apport bienvenu pour soulager temporairement la trésorerie, mais ne résout pas pour autant les problèmes structurels auxquels Bordeaux doit faire face.
Un avenir incertain malgré les efforts
Malgré les efforts déployés, l'équilibre financier du club reste fragile et dépend largement des apports de Gérard Lopez. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le propriétaire parviendra à honorer ses engagements et à assurer la pérennité du projet sportif dans un contexte économique difficile pour le football français.