La situation financière des Girondins de Bordeaux est au cœur des préoccupations, avec une dette à restructurer estimée à environ 60 millions d'euros. Cependant, le club se trouve dans une position favorable pour négocier et réduire cette dette grâce à la procédure nommée "votes de classes".

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Une procédure avantageuse pour le club
Le club a été autorisé à utiliser le système des "classes de parties affectées", un mode de négociation de la dette qui lui est avantageux comme le relaye nos confrères de WebGirondins. Au lieu de négociations individuelles avec chaque créancier, les créanciers sont regroupés en classes. Le club négocie alors avec chaque groupe, et c'est un vote de chaque classe qui détermine si les conditions proposées par le club sont acceptées ou non. De plus, le tribunal a la possibilité d'imposer aux classes les conditions proposées par le club en cas de refus, ce qui constitue un avantage important pour réduire au maximum le montant de la dette.
Une dette allégée par des reports
La dette à restructurer a déjà été allégée par le retrait de 38 millions d'euros de la dette envers Gérard Lopez et le report de 25 millions d'euros de dette loyer pour le stade Matmut Atlantique. Cependant, cette dernière dette devra être réexaminée chaque année par Bordeaux Métropole, qui décidera de l'exiger ou de la repousser. Cette situation offre une certaine flexibilité au club dans la gestion de ses dettes.
Une échéance fixée au 27 mai
Le club doit remettre son plan de continuation le 27 mai, date limite fixée pour la négociation de la dette. Cette échéance représente un défi important pour les Girondins, qui devront mettre à profit la procédure avantageuse des "votes de classes" afin de réduire au maximum leur endettement et assurer leur pérennité financière.