La situation tendue entre les deux groupes ultras des Girondins de Bordeaux, les Ultramarines et les North Gate, pourrait avoir de lourdes conséquences pour le club au bâton. Selon les informations de France Bleu Gironde, la préfecture envisage des sanctions draconiennes si aucun accord n'est trouvé rapidement pour mettre fin aux incidents qui se multiplient depuis plusieurs mois.
Risque de huis clos total en Coupe et en championnat
Dans un courrier adressé au club bordelais, les autorités menacent d'imposer un huis clos pour le match de 32e de finale de la Coupe de France, ainsi qu'une fin de saison à huis clos total en National 2 si la situation perdure. Les deux groupes ultras et les Girondins ont jusqu'au 17 décembre pour conclure "un accord de non-agression jusqu'à la fin de la saison", une sorte de pacte de paix visant à apaiser les tensions exacerbées ces derniers mois.
Antagonisme dépassant le cadre du football
Selon les médias locaux, l'antagonisme entre les Ultramarines et les North Gate dépasse désormais le simple cadre du football, avec une multiplication d'incidents graves comme celui survenu lors du match contre Le Stade Briochin. Les Ultramarines avaient alors bloqué l'accès au stade aux North Gate, entraînant l'intervention des forces de l'ordre et une blessure au visage pour un membre de la direction. Deux semaines plus tôt, un jeune Ultamarines avait été agressé dans un bar de Bordeaux par des North Gate, rapportait Sud-Ouest.
Dissolution des groupes ultras envisagée
Face à cette situation explosive, les Ultramarines ont publié un communiqué proposant de signer un "pacte de non-agression" pour les matchs à domicile, dans l'attente d'une réponse des North Gate. Mais au-delà des sanctions sportives, le ministère de l'Intérieur s'est également saisi du dossier et envisage la dissolution de 9 associations de supporters en France, signe de la volonté des autorités d'en finir avec ces dérives violentes dans les stades.