Après la victoire arrachée au bout du suspense par le Real Madrid hier soir (1-1 t.a.b 4-3) face au FC Valence, la Maison Blanche attend de pied ferme son futur adversaire face à qui elle pourrait, en cas de victoire, réaliser un back-to-back en Supercoupe d'Espagne. Dans l’autre demi-finale, le Real Betis et le FC Barcelone se jouaient pour une place en finale. Une opposition qui a accouché d’un record symbolique.
Le FC Barcelone a dominé le Real Betis Balompié sans pour autant être très rassurant. En effet, les hommes de Xavi ont su apporter le danger sur la cage de Claudio Bravo mais n’ont jamais su faire preuve d’un réalisme à toute épreuve. Si le but de Robert Lewandowski, juste avant la mi-temps, a permis aux Culers de respirer un peu mieux, la prestation défensive de la charnière Koundé-Araujo a quelque peu inquiété et il a fallu un très grand Ter Stegen pour retarder l'échéance au maximum. En effet, à la 76ème minute, l'égalisation signée Nabil Fekir est venu doucher les Catalans et gâcher la fête d'un record emblématique atteint par un de leur joueur.
Dans un club très fermé
Cette rentrée en jeu de Sergio Busquets, pour son 700ème match sous les couleurs du club, marque un événement historique. Effectivement, le champion du monde 2010 est désormais en très belle compagnie au sein du panthéon barcelonais puisqu’il est le troisième blaugrana à avoir participé à 700 matchs pour le club. Il rejoint ainsi son ancien coéquipier et désormais entraîneur, Xavi Hernandez qui compte 767 capes et, évidemment, Lionel Messi qui est tout en haut de ce classement avec 778 matchs joués. Une entrée en jeu aussi historique que fantastique pour le joueur mais qui a été peu apprécié par les supporters barcelonais qui n’ont pas compris ce choix de la part de leur entraîneur et légende du club. En effet, le Betis joue très bien en contre et fait beaucoup de mal à la défense blaugrana. L'entrée de Sergio Busquets n’arrange rien puisque le joueur a toujours autant de mal face à ces équipes où ses non-qualités athlétiques lui jouent des tours.
Avec le match se prolongeant en prolongations, le milieu défensif pourrait être à l’agonie face à la vitesse des attaquants sévillans. Peu importe le résultat, aller en prolongation est une très mauvaise opération pour les barcelonais qui avaient le match en main et, surtout, de multiples occasions d’alourdir le score. Un irréalisme qui, comme lors de la plupart de ses derniers matchs, contraint le club à des résultats peu satisfaisants. Il faudra une triplette Fati-Lewandowski-Torres clinique devant le but pour espérer s’en sortir sans aller aux tirs au but.