Ce mardi annonçait l’arrivée des quarts de finale de la Ligue des Champions, et si une grande partie de l’attention des fans de football se tournait vers la rencontre entre Manchester City et le Bayern Munich, un autre match a eu lieu et a su se montrer à la hauteur de la compétition.
La rencontre entre l’Inter Milan et le Benfica Lisbonne a tenu ses promesses, un affrontement pourtant inhabituel entre ces deux équipes à ce stade de la compétition, elles étant plutôt performantes en Europa League.
Cet affrontement entre le premier de Liga Portugal et le cinquième de Série A a su proposer un bon match de football entre deux équipes capables de produire du beau jeu.
Après le coup de sifflet final, nous sommes en mesure de retenir deux informations majeures, mais aucune n'arrangent la situation des hommes de Roger Schmidt dans cette compétition, l’Inter repart donc de Lisbonne avec un avantage de deux buts après sa victoire 2-0 et pose donc un pied en demi-finale à la fin de ce premier acte, mais nous sommes en mesure de nous demander si cette défaite n’est pas due à un autre facteur n’étant pas du ressort d’aucunes des deux équipes.
Un arbitrage qui pourrait coûter cher
En effet, l’arbitre anglais du match, Michael Oliver va sans nul doute se faire des ennemis au Portugal, certaines de ses décisions arbitrales au cours du match ont été assez discutables.
En début de match, le jeune défenseur Antonio Silva a reçu un carton jaune, ce qui l’a contraint à adopter une défense plus calme qu’il ne l’aurait souhaité, certaines fautes auraient pu être sifflées aussi lors de contacts sur les dribbleurs des Aigles comme Rafa Silva.
Mais la plus grosse décision arbitrale est survenue à la 80e minute de la rencontre lorsque le centre de Denzel Dumfries frappe la main de Joao Mario alors que ce dernier avait au préalable dévié le ballon de la main, l’arbitre de match désigne alors le point de penalty.
Une décision qui sème le doute, car le règlement de l’UEFA connaît assez régulièrement des changements, de plus en première et seconde mi-temps, des penaltys auraient pu être sifflés, l’un pour une main dans la surface de Matteo Darmian et l’autre suite à un contact entre Alessandro Bastoni et Goncalo Ramos lors d’un énorme cafouillage.
L’arbitre n’est pas le seul à blâmer pour cette défaite, car le premier but, inscrit de la tête par Nicolo Barella, des Nerazzuris provient d’une action construite peu après le retour des vestiaires.
Le retour à Guiseppe-Meazza s'annonce plus que captivant, Benfica va pousser alors que les hommes de Simone Inzaghi vont vouloir tenir ce résultat.