Les violents incidents survenus avant le match ASSE - Montpellier ont marqué les esprits. Les 300 supporters montpelliérains qui avaient fait le déplacement n'ont pas pu assister à la rencontre, le parcage visiteurs du Stade Geoffroy-Guichard étant resté désespérément vide. Cette situation inédite résulte d'affrontements violents aux abords du stade, mettant aux prises les ultras stéphanois et les supporters héraultais "armés de barres de fer et autres objets contondants".
Escalade de violence avant l'entrée au stade
Selon le récit des autorités, les 300 supporters montpelliérains ont quitté leurs bus peu avant 17h30 pour s'en prendre violemment aux ultras de l'ASSE positionnés à proximité. Cette attaque préméditée avec des armes par destination a nécessité une intervention musclée des forces de l'ordre. Dix supporters héraultais et quatre policiers ont été blessés dans ces affrontements d'une rare violence. Face à cette situation explosive, l'accès au stade a été refusé aux supporters visiteurs qui ont dû repartir immédiatement pour le département de l'Hérault.
Condamnation ferme des autorités
Dans la foulée, la préfecture de la Loire a publié un communiqué condamnant avec la plus grande fermeté "ces agissements qui nuisent à l'image du football". Le préfet a déploré la mobilisation de moyens conséquents de sécurité publique pour rétablir l'ordre, avec l'utilisation de lacrymogènes et d'un canon à eau. Cette décision radicale d'interdire l'accès au stade aux supporters montpelliérains, aussi exceptionnelle soit-elle, visait à prévenir tout nouveau débordement au sein de l'enceinte sportive.
Conséquences sportives et judiciaires
Au-delà de l'image dégradée du football français, cet épisode houleux pourrait avoir des conséquences sportives et judiciaires majeures. Des sanctions disciplinaires de la Ligue sont à prévoir pour les deux clubs, voire des poursuites pénales contre les fauteurs de troubles identifiés.