En pleine semaine, l’AS Saint-Étienne est attendue dans son antre de Geoffroy-Guichard pour y affronter l’USL Dunkerque. En grand besoin de points, les Verts espèrent poursuivre leur belle série en reprenant l’habitude de gagner à domicile. Avant la partie, ce point a été abordé avec beaucoup d’ambition par un joueur de Batlles. Attention néanmoins à l’excès de confiance.
Voilà maintenant trois matchs que les Stéphanois parviennent à l’emporter. La crise approchait pour Laurent Batlles et ses joueurs, mais comme à chaque fois depuis le début de son mandat, l’ancien coach de l’ESTAC est parvenu à renverser la vapeur pour sauver son poste ainsi que son bilan. A Caen, à Concarneau, et à Troyes, les Verts ont empoché neuf points au total, leur permettant de remonter pour le moment à la 7e place de Ligue 2. Le juge de paix approche malgré tout, celui de regagner le cœur des supporters dans le Chaudron.
Cafaro s’avance, et prend le même risque que Charbonnier
Avant le déplacement à Laval, actuel leader du championnat, prévu pour le 23 octobre prochain, les Verts auront deux fois rendez-vous à Geoffroy-Guichard avec des concurrents directs. Ce mercredi, Dunkerque sera accueilli à Saint-Étienne, tandis qu’Ajaccio se déplacera dans le Forez ce week-end avant la trêve. A propos de ces deux rencontres, Mathieu Cafaro : « Moi j’aime bien enchainer les matchs, surtout quand tu as l’occasion de vivre une belle semaine. Si on aborde bien ces deux rencontres, j’ai envie de voir où on peut se retrouver au classement. Je me sens bien physiquement, je suis prêt à enchainer à domicile ! On doit faire de Geoffroy-Guichard une forteresse, les clubs quand ils viennent chez nous, il ne faut pas que ce soit facile pour eux ! »
En début de saison déjà, Gaëtan Charbonnier avait pris le risque d’employer les mêmes termes. Celui qui avant la première journée voulait faire du Chaudron une « forteresse imprenable » a malheureusement vu les siens échouer dès le premier rendez-vous de la saison dans cette mission. Reste désormais aux Stéphanois de prouver à leur public que la pression inhérente à leurs performances à domicile n’est plus qu’un lointain souvenir, et que la remontée ne fait que commencer.