Le match de Ligue 1 entre l'AS Saint-Étienne et l'Olympique de Marseille, dimanche soir au stade Geoffroy-Guichard, a été marqué par une utilisation massive d'engins pyrotechniques. Au total, pas moins de 450 fumigènes et pots de fumée ont été allumés par les supporters stéphanois, provoquant une épaisse fumée qui a envahi le stade à plusieurs reprises, obligeant même à interrompre la rencontre pendant quelques minutes en fin de match.
Une célébration des ultras qui tourne à l'excès
Cette démonstration pyrotechnique était organisée par les Magic Fans, le principal groupe de supporters de l'ASSE, pour célébrer les 20 ans de l'Avant-Garde, l'une de leurs composantes. Cependant, l'utilisation massive de fumigènes et autres pots de fumées a rapidement dépassé le cadre d'une simple célébration, réduisant considérablement la visibilité sur le terrain et dans les tribunes. L'arbitre n'a eu d'autre choix que d'interrompre la rencontre à l'entame du temps additionnel, le temps que la fumée se dissipe.
Des sanctions disciplinaires à prévoir
Face à ces graves incidents, l'AS Saint-Étienne devra faire face à des sanctions disciplinaires de la part de la Ligue de Football Professionnel. Un huis clos partiel ou total pour les prochains matches à domicile est fortement envisagé par la commission de discipline, qui rendra sa décision le 18 décembre. Les mesures de huis clos viseront à sanctionner ce comportement irrespectueux des règles de sécurité, mettant en danger les joueurs, les officiels et le public présent au stade Geoffroy-Guichard.
Un triste épisode pour le football français
Au-delà de l'aspect disciplinaire, cet incident pyrotechnique majeur ternit l'image du football français et remet en cause les efforts déployés pour assainir les stades et offrir un spectacle sécurisé aux familles. Les autorités devront réfléchir à des mesures préventives renforcées pour éviter que de tels débordements ne se reproduisent, menaçant la sérénité et l'intégrité des rencontres sportives.