La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a classé 148 matchs sur 309 comme potentiellement dangereux la saison dernière, marquant une hausse de 39 % par rapport à l’exercice précédent. Le stade Geoffroy-Guichard, connu pour son ambiance électrique, n’échappe pas à cette vigilance renforcée, notamment lors de la rencontre ASSE-Rennes, classée niveau 2 sur l’échelle de risque.
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Un dispositif de sécurité bien rodé
Pour ce match, le préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, a dirigé un dispositif de sécurité minutieux depuis le poste de commandement du stade. Policiers, pompiers, SAMU, et stadiers étaient mobilisés pour assurer la sécurité, tandis que 250 caméras surveillaient les moindres mouvements des supporters comme le relaye Peuple Vert. L’intrusion d’un spectateur sur la pelouse à la mi-temps a rapidement été maîtrisée, démontrant l'efficacité de la coordination des forces en présence.
Fumigènes et tensions en tribunes
Dès le début de la rencontre, les ultras du kop sud ont craqué des fumigènes, surveillés de près par les autorités. Bien que ce spectacle visuel ait animé les tribunes, il représente un risque en matière de sécurité, avec des sanctions possibles pour l'AS Saint-Étienne en fonction du nombre d’engins pyrotechniques utilisés.
Une fin de match tendue mais contrôlée
La tension est montée après le deuxième but rennais, certains supporters quittant précipitamment le stade, sous l’œil attentif des forces de l’ordre. Après la défaite des Verts, des frictions ont éclaté entre joueurs et supporters, nécessitant l’intervention rapide des stadiers pour éviter les débordements. Finalement, malgré ces incidents mineurs, la soirée s’est achevée sans crise majeure, prouvant l’efficacité du dispositif de sécurité en place.