L’AS Saint-Etienne est, déjà, dans l’urgence. Après deux défaites concédées dans le temps additionnel face à Grenoble et Rodez, les hommes de Laurent Batlles doivent déclencher leur compteur point, et ce, malgré l’absence d’Ibrahima Wadji et d’Aïmen Moueffek. Face à QRM, une réaction est attendue de vive voix par les supporters.
Après une première mi-temps largement à la faveur des Stéphanois, les Verts ont convaincu leur antre de Geoffroy Guichard au cours d’une performance aboutie. Pour autant, les deux buts des hommes de Laurent Batlles n’ont pas été dans le jeu !
Des faits de jeu avantageux !
En effet, les deux réalisations stéphanoises l’ont été sur penaltys ! À la demi-heure de jeu, c’est à la suite d’un corner tiré par Mathieu Cafaro que les Verts ont vu attribuer un penalty somme toute logique à la suite d’une main évidente et assez incompréhensible. Désigné pour le transformer comme face à Rodez, Ibrahim Sissoko a choisi le milieu de la cage de Benjamin Leroy. À la 45ème minute, c’est un nouveau penalty qui est attribué à l’ASSE pour une sortie très dangereuse de Benjamin Leroy qui est venu percuter Mathieu Cafaro en pleine course, et ce, malgré le fait qu’il touche le ballon en premier lieu. Une nouvelle fois, Ibrahim Sissoko se charge de la sentence et fusille la lucarne gauche pour donner un avantage certain aux Stéphanois avant la mi-temps. Ce 4ème penalty obtenu en 3 rencontres est venu confirmer une tendance claire : l’ASSE sait porter le danger dans la surface adverse et à défaut de le transformer dans le jeu, le fait par les penaltys.
L’ASSE aurait même pu bénéficier d’un cinquième penalty avec la faute subie par Aïmen Moueffek dans les arrêts de jeu et qui a entraîné l’égalisation ruthénoise. Cette tendance à inscrire des penaltys et, surtout, à les provoquer vient à la fois rassurer et faire craindre un irréalisme majeur de l’attaque forézienne. Peut-être que la signature imminente de Stéphane Diarra viendra quelque peu améliorer le secteur offensif des Verts qui en a besoin.