ASSE : L'arrivée d'Horneland déjà remise en cause

Après le limogeage d'Olivier Dall'Oglio, les dirigeants de l'AS Saint-Étienne s'est tournée vers Eirik Horneland, l'ancien entraîneur norvégien du SK Brann, pour reprendre les rênes de l'équipe. Cependant, un ancien Stéphanois, Frédéric Piquionne, militait pour une solution locale en la personne de Zoumana Camara, son ancien coéquipier formé au club.

Illustration : "ASSE : L'arrivée d'Horneland déjà remise en cause"
© Site officiel de l'ASSE

Un hommage appuyé à Dall'Oglio

Olivier Dall'Oglio a été remercié après un début de saison décevant, malgré son exploit de remonter l'équipe en Ligue 1 la saison dernière. Les dirigeants lui ont rendu un bel hommage via un communiqué qui souligne son principal fait d'arme, soulignant son statut d'entraîneur emblématique pour le club. Cependant, une défense perméable et une attaque muette n'ont pas permis à Dall'Oglio de maintenir les Verts dans la zone de classement espérée.

Horneland, un choix pragmatique

Avant la trêve, Eirik Horneland a rapidement repris le flambeau. Cet entraîneur norvégien jouit d'une excellente réputation dans son pays pour avoir permis au SK Brann de monter en première division et d'y obtenir des résultats inespérés. Son expérience à haut niveau et sa capacité à tirer le meilleur de joueurs modestes plaident en sa faveur pour relancer Saint-Étienne.

Camara, un choix de cœur

Mais Frédéric Piquionne, ancien attaquant des Verts, militait pour la nomination de Zoumana Camara, son ancien coéquipier formé au club. Camara a ensuite évolué à l'Inter Milan, Marseille, Lens et Leeds avant de revenir à Saint-Étienne en 2004. Il s'est depuis forgé une solide réputation d'entraîneur, notamment au Paris Saint-Germain où il a développé de jeunes talents, un profil recherché par les Stéphanois.

Deux profils distincts

Si Horneland apporte son expérience à haut niveau, Camara connaît parfaitement le club et son centre de formation. Frédéric Piquionne estime que Camara "coche toutes les cases du projet" et dénonce le choix d'"entraîneurs étrangers alors que vous avez tout sur place". Reste à savoir si l'avenir donnera raison aux dirigeants stéphanois, affaire à suivre...