Angers SCO : Un grand changement opéré en interne ?

Le SCO est en bien mauvaise posture en ce début de saison. Dernier du classement de Ligue 1, les angevins n’ont gagné que deux matchs résultant ainsi sur la mise à pied de Gérald Baticle. Cependant, le club pourrait bien être beaucoup plus secoué au sein de sa hiérarchie. Précisions.

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© Twitter officiel SCO Angers

En effet, Saïd Chabane, président du SCO d’Angers a reçu sa date de convocation au tribunal correctionnel. Pour rappel, l’homme d’affaires est visé par 7 plaintes de femmes qui le poursuivent pour agressions sexuelles. Parmi ses 7, quatre de ces femmes ont travaillé au sein de l'organigramme du club angevin et 3 autres au sein de l’entreprise de charcuterie Cosnelle, propriété de Saïd Chabane. Placé sous contrôle judiciaire en attente de son procès qui aura lieu le 14 juin 2023, le président du SCO peut toujours exercer ses fonctions.


Une direction priée de voir ailleurs par les supporters

L’ancien président du Mans a été mis en examen en février 2020 et si pour l’heure il est présumé innocent, cette affaire vient polluer un club déjà bien mal en point et ternir l’image d’un club se voulant familial. Toutefois, l’accusé est à la fois le propriétaire du club et le président. C’est, entre autres, pour cela que les supporters angevins espéraient que la vente du club cet été se finalise au profit d'un fonds d’investissement américain. Si cela ne s’est pas fait, les supporters des Blancs et Noirs réclament toujours le départ de ces dirigeants très controversés aussi bien pour leur manière de gérer le volet sportif mais aussi sur le volet relationnel comme le prouve les : “ Saïd Chabane, on n'en peut plus” ; “Direction, démission” qui résonnent de plus dans le stade Raymond Kopa. A cela s’ajoute l'enrôlement d’un sulfureux nouveau directeur de la communication connu pour ses propos très polémiques vis-à-vis de l’Islam ou encore les critiques émanant des journalistes à propos du SCO qu’il condamnait en ayant exercé lui-même la profession de… journaliste. L’Union des journalistes avait d'ailleurs condamné ses propos.

Dans le même temps, la nomination d’Abdel Bouhazama en entraîneur intérimaire a fait jaser en interne puisqu'il est réputé pour des méthodes de coaching à la limite de l’humiliation. Bref, rien ne va plus au SCO d’Angers tant l’ambiance en interne ressemble à une guerre, dernière preuve en est la mise à pied de Valentin Harribey, directeur juridique et administratif du club.