Après dix ans d’absence parmi l’élite, l’AJ Auxerre retrouve la Ligue 1 cette saison, et peut se targuer d’avoir bien négocié son retour jusqu’alors. Battus par Marseille le week-end dernier, les Auxerrois seront opposés à un autre grand club de l’hexagone le week-end prochain : Rennes. Après la défaite, Jean-Marc Furlan a félicité ses joueurs, mais a également établi un constat quelque peu inquiétant pour la suite.
Depuis le début de la saison, l’AJA est loin de figurer parmi les équipes les plus faciles à négocier. Malgré la victoire de l’OM samedi dernier, les Olympiens ont peiné à briser le bloc auxerrois, et l’a emporté 2-0 malgré plusieurs situations subies au cours desquelles l’égalisation des hôtes de l’Abbé Deschamps n’était pas loin. Si le coach de cette formation est visiblement très satisfait du début de saison de ses joueurs, il note cependant un traitement certainement différent entre les pensionnaires de la Ligue 1, et les promus.
Un traitement inégal ?
« Il y a beaucoup de frustration » tels étaient les mots du technicien auxerrois en conférence de presse d’après match. Face à Marseille, Jean-Marc Furlan a visiblement trouvé inégal le traitement de l’arbitre central de la rencontre, notamment vis-à-vis du nombre de fautes subies en comparaison du nombre de fautes commises et sifflées à l’encontre de l’AJA. « Tu as vraiment l’impression que tu es un club promu, que tu es un club de paysans, une petite ville, et que quelque part, les gros ont un certain avantage. » ajoutait-il par la suite.
Pour illustrer ses propos, Furlan a tenu à rappeler le déroulé du match subi face au Angers SCO, quelques semaines plus tôt dans la saison. En effet, les Auxerrois avaient vécu des minutes cruelles face au SCO, marquant le but du 3-1 en infériorité numérique, avant de se voir refuser ce but pour une faute litigieuse plusieurs secondes au départ de l’action. Par la suite, Angers a réussi à égaliser, faisant passer l’AJA d’une victoire potentielle, à un match nul frustrant.
Pour le reste de la saison, ce genre de constatations pourrait faire défaut au club auxerrois malgré un classement jusqu’alors tout à fait satisfaisant. À la 12e place, les partenaires de Benoît Costil maintiennent des performances intéressantes, et proposent un jeu capable de déstabiliser de nombreux concurrents à l’Europe.